Récits de "petites balades" avec l'association "Jaco-Rando"

Depuis le début de cette année, l’association Jaco-Rando a décidé de proposer à ses adhérents des randonnées de niveau « assez facile » à « peu difficile » dénommées « randos tranquilles » ou "de proximité", organisées en complément des sorties plus sportives du programme habituel.

Voici deux de ces balades effectuées ces dernières semaines.

La Croix du Nivolet

J’avais prévu une rando facile sur la Grand Montagne d’ Arvillard au-dessus de Val Pelouse. Cette petite balade ne se justifiait que par les superbes paysages offerts depuis ce fabuleux belvédère sur la vallée de l’Isère et de la Combe de Chambéry, avec tous les massifs environnants.

Mais ce matin du mardi 10 septembre, au vu des dernières prévisions météo qui annonçaient un ciel très chargé sur tout le massif de Belledonne au moins jusqu’en début d’après-midi, j’ai décidé de changer de destination.

C’est comme cela que le petit groupe s’est retrouvé .... au pied de la Croix du Nivolet !

Partis du parking de la Doriaz, la balade en grande partie forestière n’a pas été perturbée par la couverture nuageuse qui s’accrochait ici aussi aux contreforts des Bauges.

A proximité du chemin qui nous mène vers Glaize sur le plateau de la Féclaz on découvre l’entrée du gouffre « le Creux de Pleurachat ».

Méfiance si on doit s’écarter des chemins dans ces forêts des Bauges, de nombreux « trous », « gouffres », « tannes » ou « creux » parsèment les plateaux. Si certains, comme celui-ci, sont mis en sécurité, de nombreux autres non mentionnés sur les cartes attendent les randonneurs ou cueilleurs de champignons imprudents pour les engloutir !

Le soleil a tout de même daigné dévoiler le bout d’un rayon le temps du casse-croûte.

Mais nous n’avons pas pu apercevoir au loin notre destination initiale, embourbée dans la masse nuageuse annoncée.

Dans la descente, un petit détour non loin de l’arrivée de la rando nous conduit au Belvédère du Rocher de Charvetan, situé à l’aplomb de la Grotte à Carret et de la cascade de la Doriaz.

Ce n’est qu’en revenant vers le parking de départ que nous avons vu le bleu du ciel. Les prévisions étaient « justes » !

Randonnée pile dans "le gabarit", avec 450 m de dénivelé pour environ 10 km.

Mariet Dessus, Creux de Lachat et Col de la Cochette

J’ai emmené un groupe de 8 randonneurs sur la Montagne de Bange, au cœur du massif des Bauges.

Partis du parking de Montagny, par une large piste empierrée, on a de suite une jolie vue sur la vallée très ouverte du Chéran vers Lescheraines et Le Chatelard.

Après un passage en forêt, nous arrivons dans la clairière de « Mariet Dessus ». De gros chalets baujus avec leurs toitures débordantes sont disséminées dans cet espace bucolique.

C’est ensuite que le chemin se redresse. Ressemblant plus à un chemin de débardage qu’à un sentier de montagne, nous l’abordons à petit rythme, c’est le concept de ces « randonnées tranquilles » !

300 m en altitude plus haut, nous arrivons vers « le Creux de Lachat », autre clairière parsemée de chalets d’alpage.

Dans le pré, une vache nous fait bien comprendre qu’il est hors de question de s’approcher de son veau, né à mon avis il y a peu !

Nous n’irons pas jusqu’au refuge du Creux de Lachat, itinéraire un peu plus long et qui n’apportait pas de valeur ajoutée à la balade.

Il reste un dernier raidillon à gravir. une petite pause à mi-chemin nous permet en nous retournant de découvrir le superbe panorama qui s’offre à nous : du Parmelan jusqu’au Grand Pic de Belledonne, on a les Bornes, les Aravis, le massif du Mont Blanc, les Bauges, Belledonne !

Nous arrivons au belvédère dominant la cluse du lac du Bourget. C’est le point haut de la rando, ce sera notre salle à manger !

Panorama à 180° (derrière nous c’est le bois, y’a pas de visibilité ... !!!), de Belledonne au Jura, en passant par la Chartreuse, les contreforts des Bauges, l’Epine, le Bugey.

Il faut songer à redescendre, nous passons par un autre belvédère non loin du col de la Cochette.

Quand on est sur un col, on peut imaginer avoir de la vue, de la visibilité, mais celui-ci a cela de particulier qu’il se trouve « coincé » dans une sorte de gorge, entouré d’arbres. Hormis les départs de quatre chemins et le poteau directionnel, on ne voit... rien !

La suite du sentier est assez « scabreuse », on a plus l’impression de descendre dans un ruisseau. Mais on finit par arriver sur un chemin plus facile et plus agréable, avant de retrouver notre piste de départ que l’on suit jusqu’au parking.

Voilà encore une bien belle balade, pas trop difficile, environ 10 km et 600 m de dénivelé.