Casimards, heu, camithares....! ha zut....! Rien ne va plus!!!
Dimanche 29 mai...
Je vous avais laissé jeudi soir à Navacelles, au coeur de ce cirque somptueux, merveille de la nature.
En deux jours il s'est passé pas mal de chose:
Vendredi, pour aller de Navacelles à La Vacquerie Saint Martin, il a fallu suivre les gorges de la Vis, superbes, puis remonter sur le causse 300m plus haut, assez fatiguant car il y a peu d'ombre, il a fait chaud et cette montée juste avant midi nous met l'estomac dans les talons.
Ensuite la traversée du Causse est relativement monotone, succession de longs chemins agricoles dont on ne voit pas le bout.
Et les tendons qui chauffent, qui chauffent...!!!
L'arrivée au gite nous réserve une surprise: Bonjour Madame, je m'appelle Pierre et j'ai réservé pour deux personnes ce soir!
Ha bon? Je n'attendais personne aujourd'hui...!!! Vérification faite, il s'avère qu'elle n'avait pas noté le changement de date de passage et elle nous attendait pour trois jours plus tard...!! En fait, on était seul au gite ce soir là.
On aura parcouru environ 21 km, 600 m +, 320 m-
Le samedi 28 mai, nous rejoignons Lodève, où nous attend une journée de repos.
Mais dès le départ, je sens que ça va mal se passer!
Le dos qui coince, les tendons dAchille en feu, le genoux qui fait des siennes...!!!
La longue traversée de la forêt de Partlage magnifiquement bien exploitée n'en finit pas.
Le poids des sacs bizzarement s'est allourdi!!
Il faudra s'arrêter souvent, boire beaucoup, pour essayer de durer... Un début de torticolis, du à la contrariété sans doute, s'invite dans le défilé des problèmes...!
Et avec les problèmes physiques qui s'accumulent, l'envie de continuer qui s'émousse...!!
Pour ce genre d'exercice, il y a deux éléments, le "pouvoir", lié à la condition physique, et le "vouloir", l'envie, quoi!
Dans notre aventure, ces deux éléments sont passés sous la barre des 50%!
J'avais dis clairement avant le départ que si ça n'allait pas, on rentrait prématurément.
A l'arrivée à Lodève, la décision d'arrêter était déjà dans ma tête. La journée de repos n'aura rien changé.
Demain matin, on prend le bus pour Montpellier, puis le train, on rentre à la maison...!!!
Un prochain article, peut-être, pour analyser les raisons de cet échec!
Bonsoir