Deux randos-raquettes dans les Bauges, sinon rien… !!!
Randonnées des 18 et 19 janvier 2021
Il avait neigé suffisamment pour que la montagne et la forêt nous offrent des paysages magnifiques, voire féériques.
La météo nous avait réservé deux jours de beau temps, la menace d’un nouveau confinement planait sur nos têtes, deux raisons d’enchaîner deux journées de randonnées de suite. Autant en profiter avant d’être de nouveau privé de liberté !
J’avais défini deux objectifs dans le massif des Bauges, le Nivolet depuis Les Favres et Le Creux de Lachat par Montagny et Mariet .
Lundi 18 janvier, nous voilà partis vers Les Déserts (ne pas confondre avec « Le Désert d’Entremont » en Chartreuse)
La route pour accéder au parking de Maison Brulée est pentue et verglacée, je suis obligé d’enclencher le mode 4X4 du Duster pour monter.
Personne sur le parking, nous serons seuls sur la trace à peine damée. François et moi nous nous relaierons pour « tracer ». Heureusement la neige est légère.
Le passage par le Rocher de Charvettan s’impose.
C’est après ce beau belvédère que la pente se redresse, il faut « mettre les cales ».
Nous arrivons rapidement au niveau de « l’abri bus », abri en béton construit sans doute au moment de la reconstruction de la Croix il y a quelques décennies.
La Croix, justement, on y est ! Le vent a plaqué et aggloméré le givre et la neige sur le soubassement.
La brume s’installe sur le sommet et nous cache le soleil au moment où l’on arrive, on fait vite le tour et après quelques photos d’usage de la mer de nuages, on redescend se mettre à l’abri du vent pour le pique-nique, vite avalé.
Nous repartons vers La Féclaz et nous croisons la cohorte des randonneurs et des touristes venus du Sire ou de La Féclaz. A mon avis il n’y avait pas moins de 100 personnes !
Arrivés aux Chalets de Glaize, nous repartons en direction des Favres par le bois de Charvettan.
Une petite erreur de navigation me fait perdre la trace et nous nous retrouvons dans les grands prés vers Pleurachat, ce qui n’était pas mon itinéraire prévu.
Qu’importe, en cette saison l’herbe n’est pas encore assez haute pour être fauchée, et en suivant la lisière du bois nous retrouverons notre point de départ sans encombre.
Le retour sur Chambéry fut fastidieux, on a roulé « au pas » une bonne partie de la descente et les inévitables bouchons s’étaient formés vers La Trousse. Pas étonnant, avec le monde croisé là-haut !
Le lendemain mardi 19 janvier, avec un autre couple d’amis, nous nous enfonçons plus au « Cœur des Bauges ».
Nous rejoignons le parking de Montagny à Arith. Là c’est déjà bien plein. Pas étonnant, avec la superbe journée annoncée par la météo.
Heureusement, le parking est le point de départ de plusieurs itinéraires, et nous n’aurons pas cette impression de foule, comme hier !
Nous ne chausserons les raquettes qu’à l’intersection du chemin qui mène vers le vallon du Mariet.
Là aussi, la neige tombée en abondance reste plaquée sur les branches créant ces paysages magiques et féériques.
Nous rencontrons un habitant de la région qui montait à son chalet au fond du vallon.
Avec lui nous nous entretenons des problèmes liés à la sur-fréquentation du site et des incivilités quasi quotidiennes provoquées par des « touristes » non avertis des codes à respecter quand on se balade dans la nature et en montagne. Il nous annonce un règlement très sévère à venir, qui se mettra en place dès le printemps, et qui interdira pratiquement l’accès à ce magnifique vallon. A suivre.
Nous débouchons rapidement dans les prairies du Mariet-Dessus. Les chalets baujus, massifs et ramassés sur eux-mêmes, attendent comme des bêtes tapies dans la neige des jours meilleurs pour reprendre vie.
Ce vallon a toujours eu pour moi un air un peu mystérieux, quelque chose d’indéfinissable, peut-être parce que la première fois que je l’ai découvert, les prairies et les bois baignaient dans un brouillard diaphane, les arbres et les chalets se découvraient au dernier moment et semblaient se déplacer comme des fantômes.
Pas de fantômes aujourd’hui, c’est le grand bleu !
La montée dans la forêt pour rejoindre le Creux de Lachat est raide, mais on y arrive quand même.
Nous n’irons pas vers le refuge, pourtant tout proche, mais il est fermé et à ses abords il y a déjà pas mal de monde.
Idem vers les chalets au fond de la cuvette, où un groupe important de randonneurs arrive, descendant du sommet des « Trois Bornes.
Nous irons casser la croûte à la lisière de la forêt vers la crête, d’où l’on bénéficie d’un panorama à 180° sur le « Cœur des Bauges ». On identifie pratiquement tous les sommets majeurs du massif, avec le Mont Blanc en toile de fond.
Pour rentrer, nous passerons par le belvédère de La Cochette, où l’on domine cette région appelée « Albanais », puis par le Col de la Cochette, situé au bout d’une sorte de défilé un peu sombre..
La descente sur la neige tassée par les nombreux passages fait mal aux genoux, mais le parking est là ! Nous rentrerons à la maison avant l’heure du « couvre-feu », échéance redoutée pour nos porte-monnaie… !!!:
J’ai réalisé deux petites « vidéo-diaporamas » , à voir en suivant les liens ci-dessous, ou en allant directement sur « YouTube », où vous pourrez vous abonner à « Ma Chaine vidéo »
https://www.youtube.com/channel/UC2_b9eqd7BXerid1D6dFolA
N’hésitez pas non plus à commenter mes petits reportages, même pour apporter une critique, cela me permettra de valoriser mon travail et de m’améliorer.