Randonnée-raquettes du 6 mars 2021

Malgré les contraintes très fortes imposées pour organiser des randonnées en groupe, avec l’association T.L.C. nous parvenons tout de même à emmener nos adhérents en balade.

Naturellement il nous faut mettre en œuvre les consignes strictes édictées par la fédération française de randonnée pédestre : Covoiturage limité, randonner par groupe de 6 maximum encadrement compris, gestes « barrière », distanciation, et j’en passe.

Après l’année catastrophique que nous venons de vivre au niveau de l’organisation des randonnées, nous nous efforçons de proposer quelques sorties pour satisfaire les membres de l’association et ne pas perdre l’entrainement.

Nous voilà donc partis en direction de la Chartreuse, le ciel bas et gris à Barberaz ne semble pas engageant, mais surprise, en passant le Col du Granier, c’est le bleu qui domine !

Au Habert du Col de Porte, départ de la rando et où le parking se rempli rapidement, la question que l’on se pose est « raquettes aux pieds ou sur le sac ? »

Le choix sera laissé, c’est pour cela que certains feront la rando « à pied » !

La montée vers la crête de Montfromage est parfois raide, mais quelques replats permettent de souffler un peu, surtout lorsque la forêt laisse de belles échappées verts les sommets majeurs du massif, Chamechaude, Grand Som, et par-delà le col du Coq, Belledonne dans la brume vaporeuse.

La Pointe de la Pinéa, toute proche au-dessus de nous, nous rappelle que nous avons atteint sa cime il y a deux ans en fin d’été.

Sur la crête l’itinéraire se transforme en « montagnes russes » et c’est la Chartreuse ouest qui se dévoile : Grande Sûre, Rochers de Lorzier et de Chalves,…

Une petite descente dans une belle combe nous amène à l’Oratoire d’Orgeval, érigé par les pères Chartreux à la limite de leur territoire lors de leur installation dans le massif.

Il suffit ensuite de suivre la route, enneigée et damée, pour rejoindre les Chalets du Charmant Som, notre objectif du jour.

Casse-croûte à l’abri du vent parfois fort, sous un auvent pour certains, contre une palissade pour d’autres, la pause ne sera pas longue, il ne fait pas chaud.

Le retour s’effectuera jusqu’au parking par la route. C’est la foule des grands jours, les « randonneurs de l’après-midi » sont là ! Skieurs de « randonnée-peaudephoque » ou skieurs de fond, randonneurs en raquettes, ou à pied, ou encore d’autres avec des luges attendant avec impatience la descente qu’ils espèrent enivrante, … c’est presque la cohue.

Dans les prés du Habert du Col de Porte aussi, c’est « complet » Les jeunes enfants se satisfont de la courte descente, permettant une remontée facile avec le concours des papas portants les skis, croisant les lugeurs hurlants, sans crainte des dangers potentiels de cette sur-fréquentation.

Bon, maintenant faut qu’on rentre à Barberaz, surtout ne pas dépasser l’heure du couvre-feu, sinon, « c’est la prune… !!! »

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