L’ascension du Mont Charvais.
Randonnée du vendredi 14 mars 2025 avec "Jaco-Rando"
La météo de cette semaine-là n’était pas brillante. Seule une fenêtre de « pas trop moche » se profilait en fin de semaine.
Fidèle au dicton d’un célèbre philosophe montagnard, dont j’ai oublié le nom et qui d’ailleurs n’a peut-être jamais existé, qui disait : « Qui regarde trop la météo, reste au bistrot », je décide tout de même de programmer une « p’tite rando » pour l’association Jaco-Rando.
Ne disposant à priori que d’un créneau d’une matinée, je choisi une balade pas trop loin de notre base, qui évitera de passer du temps sur la route.
Les ponchos et autres « K-way » seront bien au fond du sac, on ne sait jamais !
Il y a sur les hauteurs de Saint Baldoph, un petit promontoire, très discret, caché dans la forêt sous les pentes de la Croix de la Coche et du Bec du Corbeau, et que peu de randonneurs connaissent. C’est le belvédère du Mont Charvais.
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Partis de Barberaz, pas trop tard, nous cheminons sur les coteaux au-dessus de La Ravoire et au milieu des vignes les plus septentrionales de l’appellation « Apremont ».
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Les premières fleurs printanières bordent le chemin. De part en part, c’est un tapis de primevères acaules, d’anémones des bois, surmontées ça et là de buissons d’hellébores fétides.
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Les prévisions météo se sont avérées justes, il ne pleut pas et à travers les nuages bas nous arrivons à voir le soleil qui essaye de percer.
Nous dépassons le « Chef-lieu » de Saint Baldoph pour atteindre le hameau de Musselin.
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C’est là que le chemin se redresse et nous attaquons l’ascension de ce fameux « Mont Charvais ».
La montée est rude par endroit, heureusement de belles marches ont été mises en place, qui facilitent la progression sur ce chemin parfois boueux.
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Non loin de notre but, la forêt de buis est complétement labourée, nul doute que les sangliers ont passé la nuit par-là !
Et nous arrivons au belvédère. Nous dominons le territoire des vignobles d’Apremont d’au moins .... 300 m !
Une table de lecture nous présente le paysage et les sommets de Belledonne et des Bauges, bien masqués par les nombreux nuages fixés sur les reliefs.
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Après une « pause-bugnes » (merci Odile !), nous prenons un autre chemin qui va nous ramener à notre point de départ.
Toujours sur les hauteurs des villages de la Cluse de Chambéry, nous bénéficions encore de quelques rayons de soleil.
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Mais on voit tout de même le ciel se charger du côté du massif de l’Epine, et çà c’est pas bon !
Heureusement, le but n’est pas loin. On approche de midi.
C’est sur la route en rentrant à la maison que les essuie-glaces de la voiture ont été sollicités. Il a plu tout le reste de la journée !