Randonnée du 16 juillet 2025

Ce mercredi 16 juillet, Jean François V. nous a emmenés en balade au cœur des Bauges, dans le cadre des « Ptites randos » de Jaco-Rando.

Partis du parking de la cascade de Pissieu, nous traversons le Chéran sur la passerelle Picot.

Puis nous grimpons rapidement jusqu’au hameau des Granges, à l’entrée du Chatelard.

Nous apercevons le centre du village au pied du rocher qui supportait un château érigé au Moyen-Âge.

C’est ensuite que Jean François nous fait découvrir un site qui fut ravagé par un glissement de terrain et des crues de laves torrentielles en 1931, lorsqu’une partie du flanc de montagne située entre le Mont Julioz et le Mont Chabert sous le col du Plane s’écroula littéralement jusqu’à submerger et engloutir les hameaux qui se trouvaient à cet endroit. Heureusement, la population avait eu le temps d’évacuer la zone et hormis des dégâts matériels, considérables certes, car 4 ou 5 hameaux furent dévastés, il n’y eu aucune victime à déplorer.

Catastrophe de 1931 - glissement de terrain au Chatelard

Depuis, des travaux de sécurisation furent entrepris avec la construction de digues, de seuils de retenues et de zones de dépôts tout le long du Nant des Granges.

Il y a eu de nouveaux épisodes de crues de laves torrentielles, les derniers en date ayant eu lieu en 2015 et 2021. Heureusement les aménagements de sécurité effectués ont bien joué leurs rôles et aucun dégât n’a été constaté.

Après la découverte de ces faits géologiques et historiques méconnus de nous tous, nous redescendons tranquillement jusqu’au village de La Motte en Bauges.

Dans l’église, comme dans les autres églises de la vallée, se tient annuellement un festival « Musique et Nature en Bauges » auquel participent nombres de musiciens de notoriété internationale et qui attire un public nombreux et passionné.

Une petite maison baujue typique trône juste à côté de la mairie.

Puis une descente un peu raide nous amène jusqu’au bord du « Lac de la Motte », où nous nous arrêtons pour le pique-nique. L’eau turquoise nous inviterait bien à la baignade, si celle-ci n’était pas interdite.

Après la grande pause, nous reprenons notre chemin en longeant le Chéran,

repassons à côté du parking de départ, mais nous poursuivons derechef vers la cascade du Pissieu, toute proche.

Si dans la première partie de la rando nous n’avons pas rencontré grand-monde, ici c’est presque la cohue sur le chemin et aux abords de la cascade. Il faut dire que cette balade depuis le parking est accessible à tous et les familles sont nombreuses à venir se rafraichir dans les eaux du Nant d’Aillon et de la cascade.

Cette cascade est une exsurgence karstique, caractéristique des massifs calcaires, et draine l’eau de tout le massif du Margeriaz.

Source et cascade du Pissieu

Enfin, c’est le retour aux voitures et pour certains, la halte à la fruitière de Lescheraines.

Merci Jean-François pour cette belle balade et les découvertes de la journée.