Les règles du deuxième confinement viennent de s'assouplir.

Depuis samedi dernier (28 novembre 2020, NDLR), nous avons désormais la possibilté de sortir trois heures jusqu'à 20 km de chez nous pour nous aérer!

Profitons en avant que nos décideurs nationaux ne changent d'avis.

Depuis deux jours, la Combe de Chambéry reste "coincée" dans le brouillard. Mais là-haut", le soleil est bien présent.

Munis de notre attestation "à déquouatte", nous voilà parti en direction de la Féclaz et du Sire.

C'est entre la station de La Féclaz et le Sire que nous émergeons de la brume. C'est splendide.

Le niveau supérieur de la mer de nuage se situe à environ 1300 m, ne laissant parfois dépasser qu'un petit bout de montagne, tel que le Mont Grêle ou le Corbeley!

Les montagnes ressemblent à des îles, flottant sur un lit de coton.

Du chemin qui mène vers le sommet du Nivolet, nous voyons bientôt la Croix se profiler dans le soleil.

Du sommet, c'est un panorama à 360° qui s'offre à nous, paysages archi-connus qui nous ravissent toujours autant.

Malheureusement le temps nous est compté, et à part descendre en parapente ou plonger dans la masse cotonneuse, nous risquons d'arriver en retard, au delà de la permission des trois heures.

Quelqu'une s'est essayé à cela dans le passé, elle a vu son carrosse redevenir citrouille et son fringant destrier reprendre l'apparence d'un vulgaire bourriquot! Elle s'appelait Cendrillon, je crois.

Ne voulant pas prendre le risque de me voir transformé en pangolin, nous reprennons rapidement le chemin du retour.

Nous débouchons dans la clairière du Sire alors que le crépuscule commence à s'installer.

La mer s'embrasse, le soleil disparait derrière les brûmes qui remontent.

C'est un spectacle flamboyant qui se déroule devant nous.

Nous rentrerons à la nuit à Chambéry, je ne vous dirai pas si nous étions dans les délais ou non...!!!

Pour plus d'image, voir le diaporama ci-après: