Randonnée raquettes du 1er mars 2022

Il est des endroits magnifiques où l’on ne va pas souvent randonner. C’est le cas du massif des Aravis, pourtant pas très loin de chez nous.

Même si la route pour y accéder parait parfois compliquée côté Val d’Arly, passées les gorges de l’Arly et de l’Arrondine, quand on débouche à La Giettaz c’est un enchantement.

Des falaises imposantes et élancées dominent les alpages de part et d’autre de l’échancrure du Col des Aravis. En période hivernale, la neige et la glace accentuent la verticalité des couloirs et des arêtes.

Les sommets ont pour noms, Mandallaz, Etale, Merdassier, Borderan, Tête Pelouse, Ambrevetta, Tardevant, Mont Charvet, Pointe Percée, pour ne citer que les plus imposants.

Un peu à l’écart, sur un chainon parallèle, deux sommets jumeaux, les « Croisse-Baulet », plus en rondeurs que leurs voisines.

Aujourd’hui, c’est le « petit » qui va recevoir notre visite.

Partis du village du Plan, après s’être équipé et avoir vérifié les D.V.A., on se trouve de suite dans le dur.

Le sentier ne nous laisse pas le temps de nous échauffer. Serpentant entre les épicéas, il nous fait prendre rapidement de l’altitude et une bonne « chaurée » (c’est un mot du patois vosgien ! une suée, si vous préférez le mot français !)

Une première clairière sur un replat au niveau du chalet de La Tourste permet de souffler un peu.

Et l’on repart vers un deuxième étage, où la montée est aussi raide, pour arriver à la Tête de Ramadieu.

Là, nous quittons l’étage forestier pour déboucher sur des grands champs de neige parsemés de quelques conifères rabougris.

Le sommet est en vue, on y arrive vite.

Panorama à 360°, avec en point d’orgue, tout le massif du Mont Blanc qui se détache devant nous.

Nommer tous les sommets est chose impossible. Vers le sud et l’ouest,  la brume et la pollution nous masquent les sommets les plus lointains, mais on peut tout de même distinguer les sommets de Vanoise, des Grandes Rousses et même le Mont Aiguille au fond du Vercors.

Bien à l’abri du vent un peu en retrait de la crête, nous pique-niquons tout en admirant le panorama qui s’étale devant nous, on ne s’en lasse pas !

La descente vers le Col de Jaillet s’effectue par des grandes pentes de neige presque débonnaires.

Il y a tellement de skieurs de randonnée qui passent par-là, que l’on se croirait sur une piste de ski damée, comme en station !

Au col, il faut bien prendre le bon vallon pour descendre, au risque de se retrouver à Megève, ce qui ne nous arrangerait pas trop, quoi… !!!

En suivant un torrent parfois bien encaissé, nous poursuivons notre démontagnée.

Sur les versants bien orientés au sud, la neige a quasiment disparu, il faut déchausser les raquettes et poursuivre à pied.

Nous retrouverons la neige un peu plus bas et notre balade se terminera, raquettes aux pieds, sur une piste du domaine skiable de « La Giett’ », secteur de la Tête de Torraz, relié à l’espace « Les Portes du Mont Blanc » qui s’étend de Praz sur Arly jusqu’aux Contamines, en passant par La Giettaz, Combloux, avec pour station centre « Meugêve ».

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